Dans les années 1930, les cages à bébés étaient utilisées pour s’assurer que les enfants vivant dans des immeubles d’habitation recevaient suffisamment d’air frais et de lumière solaire.
Leonid Rogozov, seul médecin d’une base soviétique en antarctique en 1961. Il est en train de s’ôter lui-même l’appendice suite à une appendicite aïgue.
Il s’agit d’une photographie de Michael Rockefeller. Si vous ne connaissez pas son prénom, son nom de famille ne vous est certainement pas étranger. En effet, son arrière-grand-père n’était autre que John D. Rockefeller, l’homme le plus riche du monde, tandis que son père, Nelson Rockefeller, était vice-président des États-Unis. Son oncle Winthrop Rockefeller était quant à lui gouverneur de l’Arkansas, et son cousin Jay Rockefeller, gouverneur de Virginie-Occidentale.
Pour les Rockefeller, le pouvoir était une évidence. Pour Michael, qui venait d’être diplômé avec distinction d’Harvard, le pouvoir était une continuation logique. Mais comme pour la plupart des aristocrates, il y avait une certaine quête d’aventure à expérimenter avant de se résoudre à la vie dans une résidence de gouverneur ou au Capitole. Michael a donc décidé d’étudier et de collectionner des œuvres d’art du peuple de Nouvelle-Guinée, l’une des îles de l’Indonésie.
Cependant, à cinq kilomètres des côtes, son canoë de 13 mètres a chaviré. Ses deux guides sont partis à la nage pour chercher de l’aide.
Après deux jours d’attente, Michael a décidé de braver les eaux à la nage. Il a sauté du canoë dans lequel se trouvait également un anthropologue néerlandais, et a commencé à nager.
La photo ci-dessus semble être la dernière de Michael. Il a disparu.
Des centaines de journalistes se sont rendus en Nouvelle-Guinée pour découvrir ce qui s’était passé. Des détectives privés ont été engagés. Des avions, des hélicoptères, des bateaux et des milliers de locaux ont parcouru l’île et la mer dans l’espoir de trouver quelque chose… rien.
Les rumeurs se répandaient comme une traînée de poudre.
Cinquante-sept ans plus tard, la plus terrible des rumeurs a été confirmée par une équipe d’enquêteurs de National Geographic. Deux missionnaires qui avaient vécu avec les indigènes et qui parlaient leur langue se sont présentés pour raconter l’histoire, une version corroborée par plusieurs indigènes. Des colons néerlandais avaient tué quatre autochtones en 1958. Une vengeance était inévitable.
Michael a survécu à la nage. Capturé sur la côte, son corps a été transpercé de lances. On l’a décapité et son cerveau a été mangé cru. Les restes de son corps ont été cuits dans une marmite avant d’être consommés par les autochtones lors d’un repas de groupe. Les os de ses cuisses ont servi à fabriquer des couteaux de combat et les os de ses jambes ont été utilisés comme lances pour la pêche.
Les sourires des trois autochtones sur la photo semblent anticiper le sort fatal de Michael.